
Le Conseil de sécurité se réunissait ce jeudi 1er septembre pour préparer son programme de septembre, mais à la demande expresse de la France, la crise post-électorale au Gabon s’est finalement imposée à l’agenda.
La situation au Gabon pourrait faire l’objet d’autres discussions dans les jours à venir, tant les évènements préoccupent l’ONU. Ce jeudi 1er septembre, son envoyé spécial en Afrique centrale, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, a présenté un rapport lors d’une réunion à huis clos.
En vidéoconférence depuis Libreville, il a exposé l’enchaînement des évènements récents, obtenant un soutien unanime pour continuer sa mission sur place qui lui permet d’être en contact direct avec les deux camps.
Un certain consensus s’est dégagé des débats et les participants ont même voulu que le Conseil de sécurité exprime au plus vite sa préoccupation et rappelle l’importance d’un processus électoral transparent et impartial.
Son président pour ce mois-ci, l’ambassadeur néo-zélandais Gerard van Bohemen, a ainsi pu, « appeler tous les candidats, leurs supporters, les partis politiques et les autres acteurs à rester calme, à retenir la violence ou autres provocation et à résoudre les différends éventuels grâce aux mécanismes constitutionnels et légaux établis ».