
La Première ministre doit d'abord rencontrer le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à 18H00 (17H00 GMT), avant un entretien avec celui du Conseil européen, Donald Tusk, maître de cérémonie du sommet extraordinaire programmé dimanche. Les exigences espagnoles sont le dernier obstacle à l'approbation unanime d'un accord par les dirigeants européens, les négociateurs ayant réussi à finaliser un "traité de retrait" du Royaume-Uni puis une "déclaration politique" ébauchant ses futures relations avec l'UE.
"S'il n'y a pas d'accord (sur Gibraltar), il est clair que ce qui va se passer, c'est que le Conseil européen ne se tiendra très probablement pas", a lancé vendredi le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, jugeant que les "garanties ne sont pas encore suffisantes" et qu'en conséquence l'Espagne "maintient son veto à l'accord sur le Brexit". Madrid exige d'obtenir noir sur blanc un droit de veto sur toute négociation future concernant l'avenir de Gibraltar, une enclave britannique située dans le sud de l'Espagne, qui en revendique la souveraineté.
Source : AFP







