Theresa May, une rupture "claire et nette" avec l'UE signifie la sortie du marché unique

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Pour Theresa May, une rupture "claire et nette" avec l'UE signifie la sortie du marché unique

La Première ministre britannique, Theresa May, a dévoilé mardi sa feuille de route pour le Brexit, défendant une rupture "claire et nette" entre le Royaume-Uni et l'UE, et donc une sortie du marché unique.

Évasive jusque-là sur le Brexit, la Première ministre britannique, Theresa May, a exposé, mardi 17 janvier, sa stratégie pour les négociations à venir avec l'Union européenne (UE), lors d'un discours très attendu à Londres.

 

La Première ministre britannique Theresa May a défendu une rupture "claire et nette" entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE) en déclarant que le Brexit signifiait aussi la sortie du marché unique, seule option possible selon la Première ministre pour que son pays retrouve la maîtrise de l'immigration européenne.
 

Alors qu'elle a prévu de déclencher la procédure de divorce d'ici à la fin mars, prélude à deux ans de négociations avec Bruxelles et les partenaires européens, Theresa May a également annoncé qu'elle soumettrait l'accord final au vote du Parlement britannique, ce qui a immédiatement fait remonter la livre britannique.

 

Afin d'éviter "un changement trop brutal", Theresa May a prôné "une mise en œuvre par étapes" d'un accord avec l'Union européenne à l'issue des négociations. Theresa May espère pouvoir négocier "le plus grand accès possible" au marché unique et un accord douanier avec l'UE, assurant que le Royaume-Uni resterait "le meilleur ami et voisin de [ses] partenaires européens", mais mettant également en garde les Européens contre toute volonté de punir son pays.
 

La Première ministre entend également garantir au plus vite les droits des ressortissants de l'UE vivant au Royaume-Uni et les droits des ressortissants britanniques vivant dans l'UE.La Première ministre britannique a par ailleurs tenu à faire passer l'idée que le Royaume-Uni allait également devenir "un pays qui regarde aussi au-delà des frontières de l'Europe", vantant le projet d'une "grande nation marchande à l'échelle mondiale" qui aurait ses propres accords commerciaux avec des pays du Commonwealth, les géants asiatiques et les États-Unis.