Obésité. Le thé noir aurait des vertus amincissantes

 |  Posted by Ashok Beeharry  |  0

Source : Ouest-France

D’après une étude menée par des chercheurs de l’université de Californie-Los Angeles, le thé noir favoriserait la perte de poids. Des substances présentes dans les feuilles pourraient agir sur les micro-organismes qui vivent dans l’intestin grêle et le colon et favoriser la croissance des bactéries « anti-obésité ».

Pomme, poire, poivrons, œufs, ananas, vinaigre… Les personnes ayant des problèmes de poids auront tout aval.  Aujourd’hui, une nouvelle étude publiée le 30 septembre dans l’European Journal of Nutrition vante les vertus du thé noir. Des chercheurs de l’université de Californie-Los Angeles ont ainsi découvert que les polyphénols contenus dans cette boisson pouvaient favoriser la perte de poids.

L’action des polyphénols

Des substances présentes dans les feuilles de thé agiraient sur le microbiote en favorisant la croissance des bactéries intestinales « anti-obésité ». Le microbiote intestinal est l’ensemble des micro-organismes qui vivent dans l’intestin grêle et le côlon. Ce sont les polyphénols contenus dans le breuvage qui seraient à l’origine de ces vertus.

L’équipe américaine s’est ainsi concentrée sur l’effet des polyphénols sur le foie et l’impact qui en découle sur le poids. Selon Susanne Henning, responsable de l’étude, « le thé noir agit sur les bactéries intestinales via un mécanisme spécifique pour favoriser la perte de poids et la bonne santé ».

Des souris au régime

Les scientifiques ont étudié quatre groupes de souris nourris différemment (faible en gras/riche en sucre ; riche en gras/riche en sucre ; riche en gras/riche en sucre/thé vert ; riche en gras/riche en sucre/thé noir). Tout au long de l’expérience, les animaux ont été pesés et leur microbiote analysé.

Les scientifiques ont noté qu’après un mois, les souris ayant bu du thé avaient perdu autant de poids que celles ayant suivi un régime pauvre en gras. « Ces résultats indiquent que le thé noir et le thé vert sont des prébiotiques, des substances qui induisent la croissance de bons micro-organismes qui contribuent au bien-être d’une personne », a conclut la chercheuse.