Manchester United bat Bruges et fait un pas vers la Ligue des champions

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Manchester United a dominé le FC Bruges (3-1) mardi, en barrage aller de la C1. Menés au score dès les premières minutes du match, les Red Devils se sont remis sur les rails à la faveur du doublé d'un excellent Memphis Depay. Le match retour est prévu mercredi prochain, en Belgique.

Old Trafford a retrouvé, mardi soir, le parfum, la musique et les charmes de la Ligue des champions. Et décuplé son envie de réintégrer, après une saison vierge, la reine des compétitions européennes. Vainqueur (3-1) du FC Bruges, Manchester United s'est offert le droit de rêver d'un retour au sein de l'élite continentale. Pourtant menés au score, les Red Devils ont pris l'avantage, portés par un Memphis Depay auteur d'un doublé (13e, 43e) et d'une passe décisive pour Marouane Fellaini dans les arrêts de jeu.

Sur le plan des chiffres, cela suffira probablement au bonheur de Louis van Gaal, l'entraîneur de MU, dont le club retrouvera, à moins d'une improbable sensation en Belgique, la phase de poules de la C1. Sur le plan du jeu, en revanche, ce premier match européen des Red Devils a ravivé plus de questions qu'il n'a apporté de réponses. Tactiquement, techniquement, physiquement, ce Manchester-là traverse encore une période de rodages, avec ses hésitations, ses défaillances et ses bonnes surprises.
Au rayon de ces dernières, tout là-haut, il y a évidemment Memphis Depay. A ceux qui doutaient de sa capacité à émerger au très haut niveau européen, le Néerlandais de 21 ans a répondu de la plus belle des manières. Aligné à gauche du 4-2-3-1 mancunien, Depay a dribblé, provoqué, passé, régalé... et marqué. Plutôt deux fois qu'une. Pas inquiété outre-mesure par l'ouverture du score de Bruges, sur un contre-son-camp de Carrick à la retombée d'un coup-franc (8e), le transfuge du PSV a commencé son numéro quelques minutes plus tard.

Un ballon reçu sur la gauche, un exploit individuel pour repiquer dans l'axe et une frappe pour conclure : par deux fois (13e et 43e), Depay a fait ce qui pourrait bien devenir une spéciale sur les pelouses de Premier League. Il a épaté la galerie, tout autant qu'il a servi de cache-misère aux défaillances mancuniennes. Celle d'une attaque, d'abord, souvent dépourvue de présence offensive, la faute à un Wayne Rooney dont l'élégance n'a d'égal que la propension à dézoner et à décrocher. Celle d'un milieu de terrain assez peu inspiré, ensuite, où Schneiderlin, aligné d'entrée, pas plus que Carrick et Schweinsteiger à ses côtés, n'a su briser les lignes avec assez de constance. Manchester United a montré de l'élan, mardi, sans y ajouter le tranchant. Dans le dernier geste, notamment lorsqu'il s'est agi de tuer le match, qui plus est après l'expulsion de Mechele (80e) côté belge.